° la recherche de son chapeau ǧar,̌ un gros ours interroge un ủn les animaux qui croisent sa route, mais tous affirment ne pas l'avoir vu. L'ursid p̌oursuit sa route placidement, ne se formalisant pas au premier abord de la rp̌onse du lapin, qui est coiff ď'un fez et qui est beaucoup trop volubile pour t̊re innocent: "Pourquoi tu me poses cette question? Je ne l'ai pas vu. Je n'ai vu de chapeau nulle part. Jamais je ne volerais un chapeau. Arrt̊e avec tes questions." (p. [9]). Mais, soudain, c'est l'illumination! L'ours retourne rčupřer son couvre-chef chez le malfrat et, lorsque l'čureuil lui demande s'il a aperu̇ un lapin coiff ď'un chapeau, il rp̌ond: "Non. Pourquoi tu me poses cette question? Je ne l'ai pas vu. Je n'ai vu de lapin nulle part. Jamais je ne croquerais un chapeau. Arrt̊e avec tes questions." (p. [31]). Et voil!̉ [SDM]

Un album randonně jouant sur la rp̌ťition afin de narrer l'enqut̊e d'un immense plantigrade arborant un air impassible sous lequel se cache l'instinct d'un prďateur qui ne pardonne pas et qui fait chr̈ement payer au lapin le vol qu'il a commis s̉on ǧard. Cette chute dramatique et cruelle reste toutefois sous-entendue, puisque rien ne vient contredire les propos de l'ours, si ce n'est qu'il reprend les mm̊es paroles bidon prǎlablement utilisěs par le lapin qui tentait de se disculper. Paroles qui ťaient d'ailleurs rďigěs en rouge, contrairement au reste du texte, afin d'ajouter l̉eur poids... Le texte tout simple, qui est appuy p̌ar des aquarelles d'une grande sobriť čampant le bestiaire (aux postures volontairement statiques, mais au regard trs̈ expressif) dans des dčors p̌urš, rǎlisš dans une palette terreuse. Un conte d'avertissement ťonnant et percutant qui joue sur un dňouement dramatique et extrm̊e afin de dčourager les jeunes de mentir et de voler tout en leur faisant rǎliser qu'il ne faut pas se fier aux apparences... [SDM]

I want my hat back.