La science, le ballet, les planches à roulettes, les licornes, le maquillage, les blagues de pet... Quelles sont les choses pour les filles et quelles sont les choses pour garçons parmi cette énumération? Et lesquelles sont pour tout le monde? En fait, la réelle question que l'on devrait se poser est: qui a décidé qui peut aimer quoi? Est-ce qu'un dinosaure a déclaré vouloir devenir un jouet pour garçons lorsque son espèce sera éteinte? Est-ce que le roi des couleurs a attribué le rose aux filles et le bleu aux garçons? De nombreuses autres interrogations sont ainsi soulevées quant à ce que les enfants ont le droit de faire selon leur sexe, mais heureusement, des explications soulignent que, peu importe le corps dans lequel on naît, on ne devrait pas se sentir mal de faire des activités qu'on affectionne, de s'identifier comme une fille ou un garçon en fonction de ce qu'on ressent à l'intérieur de soi, de choisir un pronom qui nous représente et de demander que l'on nous aime, nous protège et nous respecte tel que l'on est. [SDM]

Une série d'interrogations en apparence simples, mais bien choisies, stimulent la réflexion des enfants du primaire sur les objets, activités et traits de caractère traditionnellement attribués à chaque genre. On élargit par la suite la discussion en abordant comment les lecteurs se sentent à l'intérieur d'eux, les incitant à exprimer leurs préférences et à émettre leurs opinions quant à certaines injustices qui perdurent encore, comme l'interdiction des mariages du même sexe ou les difficultés éprouvées par les femmes à accéder à des postes de direction. Une série d'anecdotes intéressantes clôt l'ouvrage parsemé de dessins naïfs représentant des enfants aux bouilles rondelettes pour démontrer qu'il n'y a pas toujours eu qu'une seule façon de penser. [SDM]