"Cette page est parfaitement propre, comme je l'aime, et elle va rester comme ȧ", se rǰouit la gomme ẻffacer rose devant une page immaculě. Le crayon au plomb, qui a tout entendu, prf̌r̈e quant l̉ui laisser des gribouillis et des bavures derrir̈e lui puisqu'il apprčie mieux le noir que le blanc. Il ose mm̊e df̌ier l'efface en faisant une caricature d'elle et en dessinant une tornade pour aspirer celle-ci. Sale et laissant tran̋er des morceaux partout autour d'elle, la maniaque du propre n'entend pas s'avouer vaincue de sitt̥ et s'attaque ainsi aux pages complẗement noircies, dčouvrant qu'elle peut elle-mm̊e laisser libre cours s̉a crǎtivit ěn y traȧnt planẗes et fusěs. [SDM]

Grće d̉'habiles montages photographiques qui attribuent des visages, des bras et des jambes ủne gomme ẻffacer et ủn crayon, l'auteur dm̌ontre que "quand nous acceptions nos imperfections, nous acceptons l'inconnu et cela nous ouvre des horizons nouveaux" (cf. quatrim̈e de couverture). Ainsi, c'est en navigant sur une surface qui ne convient pas l̉eurs got︣s (page blanche pour le crayon et page entir̈ement barbouillě de noir pour l'efface) que les deux objets crěnt les oeuvres les plus amusantes et intřessantes, tout en tirant beaucoup de plaisir de ce processus. Un album l̉a couverture souple qui amusera autant qu'il portera r̉f̌lčhir lors d'une conversation sur le sujet animě par un adulte. [SDM]